Manon ouvre les rideaux d'un théâtre bien absurde...
Sur les ondes, ça crie, ça brasse, ça parle,
Ils font des promesses, mais tout ça part mal.
Les politiciens dansent, c’est un vrai carnaval,
Pendant que les citoyens, eux, pleurent leur capital.
Le Président a dit : "L’avenir se construit avec la technologie !"
Mais les routes sont pleines de trous, c’est ça l’innovation aujourd’hui ?
Les écoles manquent de moyens, les hôpitaux sont en agonie,
Mais n’ayez crainte, tout ça, c’est de la "modernité" bien définie.
Les ministres en costume, bien coupés,
Mais leurs paroles, parfois, font des plis mal repassés.
Les réformes qu’ils promettent : des cravates mal nouées,
Ils ont plus de projets que de résultats bien ajustés.
Et les fameux partis, chacun sur son petit nuage,
Toujours à se disputer, qui aura le plus de partages ?
On parle d'égalité, mais c’est un mirage,
Quand le peuple râle, les seuls à sourire, ce sont les riches en voyage.
Le chômage explose, les jeunes sont en colère,
Mais l’élite se gargarise de ses petites affaires.
"Faites vos choix, c’est la liberté !", qu’on nous répète dans l’air,
Sauf que dans les urnes, c’est toujours les mêmes qui s’en foutent, c’est clair.
La Terre hurle mais on l’ignore,
Les usines polluent, l’air pur devient un rare trésor.
Les océans, à l’odeur de plastique brûlé
Macarons et homard bleu bien digérés
Un théâtre absurde, le cirque politique,
Mais qui sont les marionnettes ? Qui tire donc les ficelles ?
Les clowns sont tristes, les acrobates hésitent,
Tandis que les spectateurs, eux, se noient dans leurs querelles.
Alors, qui va se lever pour vraiment tout changer ?
Car entre les discours et les actes, il y a du chemin à tracer.
La politique, c'est comme un match mal arbitré,
Où l'on félicite les perdants, mais les gagnants sont oubliés.
Voici le tableau, voilà l’état des lieux,
Entre la comédie et la misère, restons curieux.
Rions, rions un peu, car pleurer ne sert à rien,
Un jour, peut-être, on se lèvera enfin !